La mycorhization pendant le cavage un acte essentiel et décisif
Fort de l’expérience de nos partenaires qui produisent avec régularité des truffes melanosporum aussi bien en Région Aquitaine, qu’en Bourgogne ou dans le sud-est de la France, nous pouvons affirmer que cette pratique qui peut paraitre anodine de remettre de la truffe à l’endroit même où on vient d’en trouver une est un acte essentiel d’une trufficulture efficace.
En effet, quel meilleur endroit pour mycorhizer un arbre truffier que l’emplacement précis ou une truffe s’est formée, développée sur une de ses radicelles…
Le principe même de rendre à la terre ce qu’elle vous donne pour recevoir demain est pourtant très logique.
Nous avons demandé à 6 de nos partenaires de nous accompagner depuis deux ans dans cette démarche pour vérifier son efficacité et les retours sont d’une efficacité redoutable.
Sur chacune des truffières expérimentées, nous avons fourni un sac d’inoculum de 20 litres permettant de mycorhizer une centaine d’arbres.
L’inoculum a été mis en place au cavage à un distance inférieure à 1m du tronc pour ne pas impacter les racines les plus éloignées et sur cette centaine d’emplacements, on a trouvé une ou plusieurs nouvelles truffes la saison suivante dans plus de 40% des cas…
Il est évident que la qualité de l’inoculum mis en œuvre a un impact certain sur l’efficacité de cette technique, mais on peut tout de même affirmer que la mycorhization au cavage est plus que positif à la pérennité d’une production trufficole.
Il est à noter que le cavage en milieu naturel apporte un plus également décisif dans la production la saison suivant la mise en œuvre de l’inoculum.